mercredi 13 avril 2011

Nouvelle rubrique.

La fin du championnat approche et les tournois vont commencer.
Une nouvelle rubrique donc sur votre blog : LES TOURNOIS à venir.
Pour ceux que ça intéresse.

vendredi 8 avril 2011

Une finale avant l'heure !

Le 1/4 de finale de la Coupe de France masculine qui va se jouer mardi prochain 12 avril opposera Tours et Poitiers, respectivement 1er et 2ème du championnat de ligue A.
Un grand match en perspective !
et retransmis sur le site de France 3 Poitou-Charentes à 20h.
Alors si vous voulez suivre ce beau moment de volley (et voir tous les progrès qu'il nous reste à faire !) rendez-vous sur internet.




et bien sûr la rédactrice ne peut que rajouter... Allez Poitiers !!!
et la sportive... Que le meilleur gagne !... mais avec une préférence...

mardi 5 avril 2011

Yes, we can...

Après de nombreux match sans victoires, les depts masculins ont enfin renoué avec le bonheur de remporter un match. Face à l'Eco et un fair play exemplaire, l'équipe coacher par Sam a su enfin vaincre ses démons du soutien et de la finition des points, en arrachant une victoire 3 set à 1....
prochain déplacement à Sully pour continuer sur cette lancée.

nb : merci au supporter (oui au singulier) d'être venu..... c'est peut être ça le secret !!!

Yes we could...

oui, on pouvait casser la baraque hier soir à Gien...
No comment.


L'analyse du match par Patrick :

1er SET : D’entrée les Giennoises subissent et semblent dépassées par les évènements et l’excellent jeu que produisent les filles de l’U.S.O qui emballent le jeu et déballent au fil du set tout leur savoir. Réceptions, passes, attaques, tout y est et dans toutes les phases de jeu. A aucun moment Gien inquiète Orléans. Le résultat est sans appel et rappelle aux Giennoises que l’U.S.O sera comme à l’accoutumée dur à battre. (25 à 18).

2ème SET : C’est le remake du premier malgré un soupçon de résistance de Gien. La recette est bonne, elle prend et surprend car à nouveau tous les ingrédients sont là pour la réussir. Gien est dépité car l’U.S.O est sur son nuage et il va être très difficile apparemment de l’en faire redescendre tel l’ascension aux points est fulgurante. (25 à 11).

3ème SET : Alors que tout semble logiquement joué et que le reste ne va être qu’une formalité on assiste d’un coup et d’un seul à la descente aux enfers de l’U.S.O. Nos filles deviennent méconnaissables. Sur le terrain on discute les placements, on se cherche, on se recherche, on se bouscule et on en oublie même qui sert au service. C’est la débandade dans tous les sens du terme. La réaction de la part de Gien ne se fait pas attendre. Gien qui semblait depuis le début anesthésié s’en trouve ragaillardi. Après avoir subi, encaissé et être démoralisé, Gien à son tour nous donne une leçon de volley. Sur le banc on a l’impression que les filles de l’U.S.O et les filles de Gien ont échangé leurs maillots car les dominantes d’avant sont devenues les perdantes de maintenant et quelles perdantes. (7 à 25).

4ème SET : Le stress et le doute s’emparent de nos joueuses. On le lit sur leurs visages et à leur façon de jouer qui est moins franche, moins spontanée qu’au début. Néanmoins on veut encore y croire avec un set d’avance et le beau jeu produit en début de match. D’ailleurs les échanges sont longs de chaque côté, on s’applique, on réplique et malgré une résistance acharnée les filles de l’U.S.O atteignent le score de 20 à 13. De nouveau on se dit c’est fini, le reste ne va être qu’une formalité, on a eu très peur mais on va gagner quand brusquement on assiste à du grand n’importe quoi du côté de l’U.S.O. Même la chance à deux reprises refuse de nous sourire. Les Giennoises font un retour surprise qui les surprend d’ailleurs et alors que rien je dis bien rien ne le présageait elles emportent et remportent ce set. (24 à 26).

5ème SET : De notre côté les visages sont très tendus. Plus personne n’a le sourire et chaque balle perdue a droit à son lot de grimaces. On y a cru, on a douté mais on y croit encore un peu. On s’applique mais Gien réplique au coup pour coup. L’issue du match semble se dessiner et finalement Gien s’impose. (13 à 15) Les Giennoises exultent car rien vu le début du match ne laissait présager cela.

ANALYSE : Comment peut on perdre un match d’une telle façon après avoir dominé deux sets durant dans tous les domaines ? Les réponses d’après moi sont pourtant simples. Tout d’abord on ne change pas les joueuses d’une équipe qui gagne surtout quand l’enjeu est de taille en l’occurrence la deuxième place d’un championnat. Ensuite on ne fait pas jouer des joueuses qui ne viennent pas régulièrement aux entraînements au moment le plus fort. On ne fait pas non plus jouer ensemble des joueuses qui manquent d’expérience. On ne se dit pas aussi que ce n’est pas grave de perdre un set du fait que l’on en a un d’avance. Et pour finir on ne fait pas rentrer les meilleures quand c’est déjà trop tard et surtout quand l’écart aux points est trop important. Il fallait le faire bien avant dès une différence à la marque d’un maximum de quatre points. Quand on mène 20 à 13 et qu’il ne reste que 5 points à mettre on s’applique et on se dit que l’on ne doit pas perdre et que l’on ne peut pas perdre. De bonnes joueuses aussi qui passent un set entier sur le banc de touche après avoir jouer se refroidissent très vite et de ce fait en revenant sur le terrain n’ont plus pendant un court instant le même allant qu’au début surtout lorsqu’en face l’équipe est bien rôdée et n’a procédé qu’à un ou deux changements judicieux. Il ne faut pas laisser le clou s’enfoncer car malheureusement après on n’a plus assez de force pour le retirer. Il ne faut pas hésiter à faire sortir une joueuse qui vient juste de rentrer si elle n’est pas à la hauteur de sa tâche sur le terrain. Voilà tout cela ce sont les reproches. Par contre à la décharge d’Isabelle il est vrai qu’être joueuse, capitaine et coach en même temps n’est pas chose facile. On ne peut pas à la fois voir et être vu et en dehors du terrain on ne voit pas les choses de la même façon. Isabelle est une personne généreuse qui ne ménage ni son temps, ni sa peine depuis des années et c’est tout à son honneur. Ce soir comme d’autres soirs d’ailleurs elle a voulu faire jouer un peu tout le monde se basant sur le fait d’une certaine supériorité lors des deux premiers sets mais mal lui en a pris. Par contre elle en a oublié que l’enjeu ce soir était d’une importance capitale. On le lui pardonne bien sûr car nous l’aimons bien et les permutations au 3eme set partaient d’un bon sentiment. On sort grandi d’une épreuve comme celle là et Isabelle après en avoir fait l’amer constat a reconnu ses erreurs et la déception se lisait sur son visage. Il faut retenir la leçon, l’apprendre par cœur mais surtout ne plus jamais la réciter en match.

Patrick MARTIN