1er SET : Départ sur les chapeaux de roues avec deux attaques réussies de Florence. Malheureusement cela ne dure pas et les trois attaques qui suivent sortent de la zone de jeu et Gien l’effet de surprise passé réagit, prend les devants et le score en main (2 à 8). Avec beaucoup de déchets, toujours en attaques il est difficile pour nos joueuses de rentrer dans le match (7 à 16). Malgré une brève et vive réaction mais trop tardive de l’USO le set est perdu.
2ème SET : Bousculé dans ses habitudes l’USO réagit en prenant un très bon départ (8 à 4). Les filles de Gien en viennent à douter et à redouter notre équipe au point de laisser filer le score (20 à 8). C’est un excellent set de l’USO qui maîtrise son jeu (21 à 12). On sent les Giennoises dépassées par les évènements. Ce set est gagné et mérité (25 à 15). Il est tout à l’inverse du premier. La bagarre entre les deux équipes s’annonce belle.
ANALYSE : Dans le dernier set trop de parlottes au moment de jouer, des mauvais placements, un manque de combativité, des attaques désordonnées voilà le pourquoi du comment qui explique cette cuisante défaite. Les attaques de nos filles étaient pour la plupart bien trop molles, pas assez appuyées ni réfléchies pour pouvoir inquiéter l'adversaire. Pourtant pour une fois l'USO est monté aux contres dans le 3ème set mais sans grand succès comparé à leurs adversaires du jour. Sur le terrain des changements de joueuses eurent lieu mais bien trop tardivement. Une attaquante de pointe a fait le banc de touche trois sets durant. Il y a eu très peu de fautes au filet mais beaucoup de ballons ont été sortis dans la précipitation ou repris hors des limites du terrain. Il est difficile d'expliquer comment l'USO a su gagner et imposer son jeu au 2ème set avec brio et fondre comme neige au soleil dans les deux sets suivants. Ressaisissez-vous mesdames vous en êtes capables, vous l'avez prouvé au 2ème set. Il faut vite gommer cette mauvaise prestation, en tirer les leçons qui s'imposent et repartir du bon pied en ayant l'oeil surtout et partout. Vous n'avez pas perdu ce match, vous l'avez donné à l'adversaire.
Patrick MARTIN